La manière de s’alimenter est ponctuellement modifiée.
Le ramadan correspond à une période sacrée pendant laquelle le rythme et les habitudes changent.
Mais c’est aussi une période où l’on prend plus le temps pour cuisiner (plats, pâtisseries, pains, beignets…).
Pendant le ramadan, on alterne entre abstinence dans la journée et excès alimentaires nocturnes.
L’alimentation est beaucoup plus riche que d'habitude en sucre et en graisse, et pauvre en fibres (peu de fruits et légumes frais): d’où des glycémies fréquemment plus élevées.
Les apports alimentaires augmentent de manière spectaculaire dans un laps de temps court (en moyenne 3000 Kcalories pour une femme et 5000 Kcalories pour un homme)
Durant le ramadan, il faut donc veiller à structurer les prises alimentaires autour de 3 repas « en heures décalées » et éviter de grignoter continuellement tout au long de la soirée (comme on peut le voir dans beaucoup de familles !).
Ce qui correspond à un petit déjeuner pris très tôt, un déjeuner (à la rupture du jeûne) et un dîner (dans la nuit). L’hydratation doit être suffisante et régulière sur cette période (eau, thé, café…) et encore plus importante si le patient fait le ramadan dans son pays d’origine (Maghreb, Afrique, etc.).